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CALEB ♦ Life sucks and then you die... - Joke, I'm immortal, darling

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Caleb A. Jackson

Caleb A. Jackson

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Age : Celui qui trouve remporte un verre !
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Lettre signé Caleb A. Jackson le Lun 21 Avr - 15:45

Come out and play


Caleb Alam Keiran Jackson ▬ Cal ; Jack ▬ Assistant Bibliothécaire / Vampire ▬ Célibataire ▬ Robert Sheehan


I live   Caractère
Sortez le rhum compagnons, les pirates ont soif !


Il faudrait vous parler de moi ? Pourquoi ? Vous avez envie de me connaitre ? Ce n'est pas le cas de la plupart des gens pourtant. Vous vous demandez pourquoi à votre tour ? Eh bien...

Je n'aime pas vraiment les gens en général, enfin, j'entends par là les inconnus. Je n'ai aucun intérêt à parler à de purs étrangers ou me faire de nouvelles connaissances juste pour être sociable. En effet, je ne suis pas un exemple d'être intégré et conforme à la société. Généralement, les gens me trouvent trop discret sur moi-même ou trop franc. Je n'ai pas la langue dans ma poche, je dis ce qui me gêne pour le peu que je me sente réellement concerné et sans délicatesse. La plupart du temps, les gens s'imaginent que je cherche les histoires quand j'exprime avec la plus grande neutralité mon avis. Il n'y a rien de personnel là-dedans... surtout pas avec des gens que j'estime être des inconnus.

Comment ça ? Je suis froid ? Pas le moins du monde, non. Et mes amis le savent très bien. Je ne perds juste pas mon temps en petite politesse inutile que personne ne retiendra. Je suis ainsi, deal with it. Non, mes amis eux savent que j'ai un cœur. Pas bien gros ou intense mais quand même. Je ferais n'importe quoi pour eux. Mais pas seulement : si une situation me semble injuste, que je connaisse pas la personne ne change rien, je voudrais réparer les injustices. Je fais juste ce qui me semble nécessaire d'être fait.
Après, j'ai l'air hyper sérieux et ennuyant comme ça mais faut pas s'y fier, je suis le plus souvent en train de chercher un nouveau moyen de m'amuser ou d'attiser mon intérêt mourant pour cette planète. Oui, je m'ennuie plutôt vite ce qui me pousse à faire tout un tas de choses insensées. Et il suffit que j'ai une idée pour que je me mette à courir dans tous les sens pour la réaliser... Qu'elle soit bonne ou non, d'ailleurs. Je me retrouve souvent dans des situations absurdes à cause de ça.

Je disais plus haut ne pas être très ouvert ou sociable, il n'en reste pas moins que j'ai de réels talents d'élocution. Je parle pas souvent aux autres mais quand je le fais, ce n'est pas pour que ça passe à côté de leurs oreilles. Je pense avoir assez de charisme pour attirer l'attention d'un public ou sinon, je trouverais bien quelque-chose. Pourtant, ma vie et ma nature... de vampire me forcent à me faire le plus discret possible à mon sujet exclusivement. Mais mes bêtises, péripéties sont un épais voile sur qui je suis réellement, donc je ne me prive pas sur ce point.
J'ai trouvé un équilibre entre ces deux aspects de ma personne.

Enfin, il y a aussi le "moi" dans le cadre d'un personnage ou de mon travail. Parfois, il n'y a aucune différence mais quand je dois aider un/e lycéen/ne à la bibliothèque, je me montre un zeste plus malicieux et enjoué, plus ouvert en apparence. Je me méfie grandement des réactions des jeunes en fait : il ne faut pas leur donner des raisons d'être trop curieux au sujet de quelqu'un.
Je m'adapte donc aux situations autant que possible, certains me diront timide, sérieux, appliqué, froid. Une chose est sûre, pour tous ces humains, je dois être distant et juste un autre habitant comme un autre. Plus ou moins...




Before   Histoire
La tête dans les étoiles ...

« Bonjour, je voudrais savoir quels sont les livres qui m'aideraient à en savoir le plus possible sur la première et seconde guerre mondiale... J'ai un examen dans un mois et le livre du programme n'aide pas vraiment... » Je lève les yeux de mes bouquins à classer et croise le regard d'une jeune femme d'environ 17 ans. Ré-enfonçant mes lunettes sur l'arrête de mon nez à l'aide de mon index droit, je remarque son air perdu et désespéré.
Je retiens difficilement un petit rire amusé et désolé, cela doit vraiment peu te parler à toi, n'est-ce pas ? Même tes parents devaient être des bébés à cette époque... Je lui fais un petit sourire. « Bien-sûr, tu me laisses un instant ? Je finis d'enregistrer les livres et je te trouve ça. » Elle hoche la tête avec un sourire en coin timide. Pendant qu'elle regarde les livres présents d'un air peu sûr, je termine effectivement les manipulations à l'ordinateur, prend une dizaine de livres avec moi et lui demande de me suivre.

Mes pas sont légers et rapides. Je connais cette bibliothèque bien, je m'y sens à l'aise, léger... et ma nature rend mes gestes incroyablement moins maladroits que celle qui me suivait. Je ralentis un rien ma cadence, en profitant pour placer quelques livres aux bons endroits et m'arrête finalement devant une étagère de la section Histoire. « Nous y voilà ! Je te conseillerais d'abord ce livre. Il est concis et factuel, on ne se perd pas dans du blabla si tu préfères mais... il peut être un brin rébarbatif » Elle acquiesce de la tête une nouvelle fois et soupire. « Je m'y attendais un petit peu pour être franche... » Je souris une nouvelle fois, me rappelant d'une époque où moi-même, j'étais comme elle... une époque très lointaine. Je lui tends le livre quand même et quand elle le prend, je me rapproche de son oreille... Un exercice dangereux ; je sens son parfum, j'entends les pulsations de son coeur, son rythme cardiaque s'emballe un peu. Elle est tendue. « Mais j'ai peut-être plus intéressant, suis-moi ».
Je la contourne sans un regard et m'avance vers une autre section de la bibliothèque, les romans. Son regard est interrogatif mais je lui fais signe de ne rien dire encore. « Ce livre. On le qualifie de roman mais il relate très bien de la réalité de cette époque. Tu as tous les évènements importants, même la bataille d'Angleterre, les dates, les lieux... le tout raconté au plus proche de la réalité. Un peu de suspens, de l'émotion et même de la romance. Donne-lui au moins une chance » je lui tends ce livre avec précaution. Même pour moi, ce livre est précieux. Je savais mieux que quiconque de quoi je parlais... de quoi l'auteur aussi avait parlé. Il s'agissait d'une grande partie de ma vie... Je me pince les lèvres alors qu'elle le regarde enfin. Un sourire illumine son visage juvénile et elle lève enfin la tête vers moi « C'est parfait ! Ce sera plus intéressant.. Je vais quand même prendre les deux. Merci ! »
Je lui envoie un clin d’œil complice avant de lui reprendre les deux livres pour enregistrer l'emprunt. « C'est rare de voir des gens s'intéresser à leurs études d'Histoire » je lui lance en m'affairant. « Il est rare de trouver des gens de bon conseil, surtout... de votre âge » est la réponse franche à ma petite remarque. J'étouffe un rire "de votre âge"... Si elle savait... si elle savait, oui. « Personne ne doit oublier ce qu'il s'est passé. Moi en tous cas, je ne peux pas. Bonne lecture » un sourire et je lui tends ses emprunts.

Elle part enfin avec toutes ses questions mais le mal est déjà fait. Retirant mes lunettes factice, je repense déjà à cette époque lointaine où j'avais son âge et que le pays n'était pas autant au calme.


Je suis né en 1840 alors que mon père avait été envoyé en Chine pour combattre ; vous connaissez probablement pas grand-chose de la Première Guerre de l'Opium qui opposa le Royaume-Uni et la Chine. Sachez seulement que c'était une guerre stupide, comme bien des guerres si pas toutes.
Mon père revint de cette guerre marqué à vie autant psychologiquement que physiquement. Il fut infecté par une bactérie sur le champ de bataille et peu habitué au climat de ce pays, sa faiblesse et les conditions le touchèrent particulièrement.
Il perdit la vie alors que j'avais cinq ans, trois ans après son retour de la guerre. Mon frère aîné en avait huit. Ma mère se retrouva seule à élever deux garçons. Bien heureusement, notre père ne nous laissa pas sans rien. Nous tenions un commerce. Elle a continué à le tenir avec notre aide, quand nous rentions de l'école. L'avantage c'est qu'on incitait nos camarades à venir dépenser en bonbons chez nous : tout le monde était content de cette façon. On la rendait heureuse autant que possible.

A mes 16 ans, bien que j'essayais de toujours poursuivre correctement mes études, je devenais associé principal de notre établissement. Vu que mon frère partait à Londres poursuivre des études de droit. L'école à l'époque étant quelque peu désorganisée, je sautai des niveaux et commençai des études de médecine la même année. Dans l'idée, je ne voulais plus voir des gens comme mon père mourir de maladies inconnues. Bel esprit n'est-ce pas ? J'étais encore si innocent et simple... Et révolutionnaire. Du haut de mes onze ans, j'étais quelque peu indigné par l'exposition universelle où des hommes de peau noire étaient mis en spectacle. Je n'ai jamais aimé ça... A vrai dire, je me trouvais plus de ressemblance avec eux qu'avec le présentateur enthousiaste de regarder ces hommes ou d'autres formes de vies se battre sous ses ordres. C'était du grand n'importe quoi. Je me trouvais plus intelligent que ça oui. Mon frère et moi avions toujours eu de grandes ambitions et voyions les choses différemment.

La même année 1856, une nouvelle guerre de l'opium éclate. La dernière lettre de mon frère nous l'annonçait. L'Angleterre était officiellement engagée et ils avaient besoin d'hommes, d'infirmières et de médecins. Mon frère était demandé alors. Compte tenu de ses ambitions politiques, il se faisait un devoir d'aller au front. Pendant ce temps, la nouvelle bouleversa ma mère. Elle craignait déjà le danger et de voir le scénario de mon père se répéter. Je la rassurai alors, disant que j'étais bientôt médecin et que même si quelque-chose arrivait, je le soignerai mieux que n'importe qui en ce monde. Les échanges de lettres devinrent alors capitaux pour notre famille et nous vivions à leur rythme, la panique au coin de la rue au moindre retard. Ma mère en devint très anxieuse et j'avais hâte que tout cela se termine. Imaginez un peu son état quand son second fils, moi, fut demandé aussi. Je n'avais guère le choix et en tant qu'homme, je ne me voyais pas refuser, même si ma mère me supplia de trouver quelque-chose.

1858, j'étais donc médecin sur les tranchées. Je n'avais certes pas fini ma formation mais il y avait un grand besoin de service médical et les étudiants étaient parfois tout ce qu'il restait puisque certains médecins devaient rester dans les villes pour soigner les civils.
Je recevais beaucoup de soldats, certains plus proche du cercueil que de la sortie des tentes. S'accoutumer à la Chine fut aussi une étape et être avec les miens n'y fit pas grand-chose : quand je les entendais parler des chinois avec dédain, je ne pouvais m'identifier à mes compatriotes... C'était tout comme l'exposition universelle. Je remarque donc que c'est à cette époque, avant même de devenir ce que je suis aujourd'hui, que j'ai commencé à me méfier à l'égard des hommes. La guerre, l'esclavage, en tant d'autres choses qui prouvent à quel point l'homme est instable et injuste face à la différence...
La différence m'avait frappé dans ma tête. Elle allait bientôt me frapper autrement.

Notre campement avait sévèrement été touché. J'avais pris les armes pour me défendre moi et les patients. Un homme aux yeux bridés s'étaient jeté sur nous mais pour une raison inconnue, je ne tirai pas. Je ne saurai comment l'expliquer pourtant encore une fois, comme à l'exposition, je sentais que cet homme ne voulait de mal à personne. Au lieu de le cribler de balles, je me précipitai pour le soigner sous les yeux effarés de certains. « Laisse-le ! » criaient-ils et je leur montrai alors ses vêtements. « C'est un étudiant, une mère l'attend quelque-part, il n'a rien à voir avec tout ça. Si votre enfant était envoyé ici, qu'un soldat tombait sur lui alors qu'il allait simplement à l'école ou rentrait à la maison... n'espériez-vous pas qu'un médecin tombe sur lui et le soigne ? » Le silence se fit et je procédai à ses soins sans attendre plus longtemps. J'étais très distrait, de cette façon, je n'ai pas vu arriver derrière moi une bande... Le temps de finir un bandage qu'on était entourés.
Je levai mon arme lentement, toujours près de l'étudiant asiatique alors qu'ils nous toisaient. J'ouvris le feu au premier mouvement louche... mais rien y fit. Rien n'empêcha ces monstres de se jeter sur les quelques soldats et les égorger à vive dents, le tout sous mes yeux. Je hurlai aux infirmières de fuir et essayai de faire de même pour au moins sauver le garçon que je portais sur mes épaules. J'entendis des cris dans mon dos, des rires et vite, le chemin me fut coupé.
Je vis d'abord ce regard rouge et rieur, puis ces dents, rougies aussi et aiguisées. Je n'y croyais pas. Je refusais d'y croire. Alors que je restais, figé et méfiant, le garçon sur mon dos s'agita et il commença à marmonner des mots en mandarin, "Xīxuèguǐ ! Xīxuèguǐ !", mots que je ne compris guère. Mais je devinais peut-être leur sens... vampire.

Cela me semblait impossible et pourtant, il leur fallut que quelques minutes pour me prouver le contraire.
J'ignorais encore pourquoi ils ne nous avaient pas tué nous deux. Mais la suite me l'appris ; j'avais un don et il leur était précieux pour leur "collection". Il en valait de même pour cet ancien "ennemi" devenu camarade de mauvaise fortune. On a connu le simulacre de funérailles durant lequel ma mère, mon frère, mes amis et collègues, ma fiancée de l'époque... me pleurèrent.
Je quittais tout malgré moi. Et je connus la vie en cachette, la méfiance, la folie... et surtout la soif.

La soif... Une foi auquel on se soumet sans état d'âme.. surtout chez les Volturis.

~¤~

Les années ont passé. Comme moi. J'ai en effet aussi passé mon chemin sur lequel je trouvais Alexandre Connor. Je me souviens encore de lui, vampire nouveau né. Sa transformation avait été dure pour moi : je me voyais à travers lui, j'imaginais sa panique, sa soif, son dégoût... Je me suis promis de l'aider, de lui, ne pas le laisser tomber...
Le jour-même de sa transformation, j'avais essayé tout de suite de le mettre en garde ou au moins l'aider. Autant que je le pouvais dans ma position. J'aurais préféré le libérer de tout ça... mais je n'avais aucun plan. Aucun pouvoir.


J'ai tenté de refaire ma vie en 1920. La Grande Guerre, appelée aussi 1ère Guerre Mondiale, avait secoué le continent européen et les autres alentours. L'Angleterre se reconstruisait et j'avais la chance d'avoir un bon foyer. Je vivais en effet dans un quartier confortable de Londres et travaillais en tant que teneur de bar. J'accueillais notamment une partie de la population vampirique, bien des vampires qui n'étaient pas sevrés, contrairement au régime que je m'étais imposé.
Les rumeurs allaient bon train politiquement, voilà pourquoi je tenais pareil établissement : pour tout savoir de ce qu'il se passait. D'après ce qu'on disait, le climat européen était très mauvais et une nouvelle guerre pointait le bout de son nez.

Je soupirai. Encore une guerre. N'y avait-il pas eu assez de morts avec la première guerre ?

En 1941, j'étais envoyé au front comme tout homme dans l'âge de se battre, c'est-à-dire, ayant au-dessus de 15 ans. J'y suis resté de longs mois avant une première permission. Je m'en étais tiré évidemment très bien : qu'avait à craindre un vampire immortel ? Je repartais quelques mois plus tard. Un total de presque deux ans sont passés comme ça avant que je vois la mort arriver sur mes camarades.
Nous avions été envoyé en France et les Allemands nous avaient tenu en embuscade dans un village frontalier. Une explosion, plusieurs tirs, la moitié de notre troupe à terre, un ami que j'aidais sur mon épaule... autant de choses qui me forçaient à envisager de partir : l'odeur du sang me rendait fou. Je repérais une maison abandonnée et dont la porte était ouverte, je nous menai donc à l'intérieur, espérant gagner du temps pour recharger mon arme.
Mon camarade et moi étions accroupis derrière le mur de la cuisine, dans le salon. Je chargeai mon arme, pensant qu'on risquait gros à rester près de la cuisine avec d'éventuels tirs : cela risquait de faire tout sauter. J'emmenai donc de force mon ami dans le jardin, derrière une cabane et l'y laissai avec une arme, sans m'occuper de ses protestations. Le temps de faire ce voyage et de retourner dans la maison que déjà des soldats ennemis me faisaient face. Je me jetai immédiatement derrière un meuble avant les premiers coups de feu et attendis le bon moment pour moi-même tirer... ou mordre. Une balle traversa le meuble et alla rebondir sur mon bras. Je ricanai, comme si la folie avait bel et bien finalement pris ma tête. Je me levai alors de ma cachette, les yeux brillants et un sourire laissant voir mes crocs.
Les tirs ont cessé pendant quelques secondes, voyant bien qu'aucune balle ne m'atteignait. En croisant leurs regards pourtant, au lieu de m'en amuser ou d'en profiter, je me demandais ce que je faisais là. Je compris qu'ils étaient aussi perdus que je ne l'avais été. « Rentrez chez vous... » leur soufflai-je soudain. « Vite avant que vous ne le regrettiez ! » hurlai-je finalement. Ils détalèrent alors seulement pour être arrêtés à l'entrer de la maison... Je reconnu alors l'odeur embaumant les lieux : les Volturis étaient là... ou leur garde, qu'importe.

Ce qui est certain ? Ce qui s'en suivit, et ça peut se résumer en un seul mot : massacre.
Cet épisode me força à me poser de nouvelles questions. J'admets avoir cassé mon régime végétarien ce jour-là, avoir récupéré pendant quelques longues semaines une lueur rouge dans les yeux... Mais pendant ces longues semaines, les images se répétèrent dans ma tête.
Mais surtout, en ramenant mon camarade blessé - que j'avais réussi à préserver (comble de l'hypocrisie) de cette mise à morte en série, je croisais un visage que je ne pensais pas revoir. Un homme, un médecin, qui ressemblait en tout point... à mon frère. Je ne croisai que vaguement son regard avant qu'il ne disparaisse... mais je ne manquais pas d'y voir la lueur rouge les habitant.

Avais-je rêvé ? Je préférais le croire.
Mais cette vision me hanta avec les autres... Et ces mots de nos victimes et futurs compatriotes qui résonnaient encore dans mes rêves... « Sie-sie sind nicht normal! Du musst fliehen! Fliehe! » (Traduction : Ils-ils ne sont pas normaux ! Tu dois fuir ! Fuis !)
Progressivement, je recommençai alors à me sevrer. Et définitivement cette fois.


Je ne supportais plus la vie imposée par Aro et les siens. Je n'aimais pas ce fonctionnement et je ne l'aimais pas lui non plus, mon créateur. J'avais très peu envie qu'un autre passe par les mêmes choses horribles que moi... Pourtant, dans l'immédiat, à part soutenir Alex, je n'ai pu faire grand-chose.
D'autres années passèrent. Alex et moi trouvèrent différentes familles d'adoption et nous restons évidemment très étroitement en contact : on se voit souvent et je me suis débrouillé pour travailler à la bibliothèque de son lycée. Je refusais de jouer à l'écolier comme lui, je l'avais déjà assez fait dans le passé. Plutôt, je mettais à service mes larges connaissances des dernières années, du dernier siècle même pour renseigner, informer et me tenir aussi au courant. Les livres sont devenus de fidèles amis lors de situations compliquées. Puis ici, tout le monde me prend pour un innocent assistant bibliothécaire qui est assez jeune, fait encore ses études et aide parfois la caserne de pompiers du coin. J'en fais juste assez pour ne pas sembler trop bizarre ou asocial une fois en-dehors du boulot, autrement, une fois en privé.




Mon pseudo est Kiriss, j'ai 2£4$1f% ans et je suis disponible quand je suis dispo 8D. J'aime pas grand-chose -pan- et j'apprécie moins me répéter, qu'on ne me dise pas les choses directement. J'aimerais ajouter que je suis TOUJOURS à la bourre mais ça, Alex le sait !


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Alex Connor

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Lettre signé Alex Connor le Ven 25 Avr - 8:21
Soit le bienvenue mon ami


enfin tenais vous ont arrive
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Owen S. Oswald

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Lettre signé Owen S. Oswald le Ven 25 Avr - 16:45
Caleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeb ! **
J'adore ton histoire, elle est passionnante !
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Caleb A. Jackson

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Lettre signé Caleb A. Jackson le Sam 26 Avr - 18:45
Merci Alex Wink Et comme tu dis, on est là !

Et merci Owen ! Content que l'histoire te plaise, je voulais un truc spécial hehe.
Bon qu'on ouvre les bouteilles, c'est la fête !
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